Dans ce dossier ouvert en 2012, l’ancienne locataire d’un logement situé dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie s’était plainte de la présence de gros champignons sur le plafond de sa salle de bain, puis de l’effondrement de ce plafond. Il y avait clairement une infiltration d’eau à partir de la tuyauterie du logement de l’étage supérieur et la présence des champignons démontrait une contamination fongique.
Après que la plaignante eut quitté ce logement, nous avons demandé à l’arrondissement de faire un suivi pour s’assurer que tous les travaux de réparation et de décontamination nécessaires seraient effectués selon les règles de l’art. Cela nous semblait essentiel pour la santé des futurs locataires.
Notre bureau n’est pas satisfait du traitement de ce dossier par l’arrondissement.
L’arrondissement a fait valoir que des travaux avaient été faits à sa satisfaction et que le logement pouvait être loué à nouveau. Toutefois, malgré nos demandes répétées, l’arrondissement n’a jamais confirmé avoir demandé ni obtenu la preuve que des travaux de décontamination avaient été effectués adéquatement. Or, selon la DSP, lorsqu’il y a une contamination fongique importante, des travaux de décontamination doivent être effectués selon les règles de l’art.
Nous avons invité l’arrondissement à sensibiliser ses employés à l’importance d’une action exhaustive dans les dossiers d’insalubrité et la nécessité d’exiger des preuves concluantes concernant l’exécution des travaux nécessaires. Des travaux simplement cosmétiques ne sont pas suffisants.