Nous traitons de plus en plus de plaintes de citoyens aux prises avec des problèmes de salubrité dans un logement HLM ou privé. Dans certains cas, la santé des locataires en était affectée et la Direction de santé publique (DSP) avait déjà émis des recommandations à l’égard des travaux de décontamination requis et parfois même, de l’évacuation des occupants.

Nous avons constaté que lorsque la DSP informe l’arrondissement de la situation, la prise en charge du dossier et la rigueur des suivis est très variable : certains arrondissements interviennent promptement alors que d’autres réagissent plus timidement.

À titre d’exemples :

  • Un citoyen a fait appel à notre bureau afin que l’arrondissement de Verdun émette un Avis d’évacuation relatif à son logement. La DSP avait, notamment, confirmé un sérieux problème d’insalubrité et de contamination fongique dans son logement et indiqué que le locataire souffrait de problèmes de santé graves causés par ces conditions. La DSP avait donc recommandé que ce locataire soit relogé le plus tôt possible, soit dans un délai d’environ une semaine. À la suite de notre intervention, une visite des lieux a rapidement été organisée avec des représentants de l’arrondissement, de la Direction de l’habitation et de la DSP. L’expert du propriétaire était également présent. Un Avis d’évacuation a alors été émis par l’arrondissement et le citoyen a été relocalisé. La plainte que nous avions reçue était donc réglée à la satisfaction du plaignant.

 

  • Dans un autre dossier, les locataires de HLM avaient été relocalisés en raison de problèmes d’insalubrité. Notre bureau est resté au dossier pour vérifier que les mesures adéquates de décontamination et de remise en état du logement soient effectuées, par l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM), avant qu’il ne soit de nouveau habité.

 

  • Dans deux autres situations, il y avait contamination fongique et présence de moisissures visibles dans des logements privés, situés dans les arrondissements d’Ahuntsic–Cartierville et de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce. L’un des logements était vacant, la locataire l’ayant quitté en raison de cette contamination. Nous nous sommes assurés que, conformément aux recommandations de la DSP, ce logement ne soit pas reloué jusqu’à ce que les travaux de décontamination y soient complétés. Quant à l’autre logement, qui était encore habité, les travaux ont été réalisés à la satisfaction des intervenants et de la locataire qui avait sollicité notre intervention.

 

  • Nous traitons actuellement six dossiers de contamination fongique ouverts en 2012 dans des logements situés respectivement dans les arrondissements de Rosemont–La Petite-Patrie (2 dossiers), Le Sud-Ouest, Verdun, Ville-Marie et Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension. Dans chacun de ces dossiers, nous effectuons des suivis périodiques et sommes en communication régulière avec l’arrondissement et la DSP et aussi, dans certains cas, avec les propriétaires des immeubles. Notre objectif est de nous assurer que tout soit mis en œuvre pour :
    • protéger la santé des locataires;
    • identifier l’origine des infiltrations d’eau et des autres problèmes du bâtiment;
    • qu’il y ait une décontamination adéquate et la remise en état des lieux, avec retour à la salubrité; et
    • mettre en œuvre les recommandations de la DSP, lorsqu’elle est impliquée dans le dossier.

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