En 2012, un citoyen s’était plaint à son arrondissement de problèmes de moisissures dans son logement. Il a finalement quitté le logement en raison de ce problème.

L’arrondissement a fait deux (2) inspections dans ce logement : une en décembre 2012 et l’autre en janvier 2013. Lors de ces deux (2) visites, l’inspecteur municipal n’a pas constaté la présence de moisissures.

Par la suite, la Direction de santé publique (DSP) de Montréal est intervenue dans le dossier. À la suite d’une inspection, la DSP a confirmé la présence de moisissures dans le sous-sol et a déclaré le logement impropre à l’habitation. La DSP a aussi recommandé que le logement demeure vacant jusqu’à ce que les lieux soient décontaminés et que la preuve de leur salubrité soit faite.

Le locataire du logement s’est alors adressé à notre bureau. Étant donné que le rapport de la DSP confirmait la présence de moisissures visibles, il ne pouvait pas comprendre comment l’arrondissement n’avait rien détecté lors des deux (2) inspections précédentes.

L’arrondissement a reconnu que la situation était problématique et que ses inspecteurs n’avaient ni la formation ni les équipements nécessaires pour détecter la présence d’humidité excessive ou de contamination fongique. Il nous a informés que des mesures avaient déjà été prises afin d’améliorer la qualité de ses interventions dans ce type de dossier : meilleur encadrement, formation des inspecteurs en collaboration avec la DSP, achat des équipements nécessaires pour les inspecteurs. L’arrondissement a expliqué que ces mesures s’inscrivaient dans un processus d’amélioration continue de ses interventions et que les actions entreprises produisaient déjà des résultats.

Tout comme la direction de l’arrondissement, nous croyons que dans la même situation, les inspecteurs seront maintenant en mesure de détecter la présence de moisissures et de prendre immédiatement les actions requises.

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