Un citoyen se plaint que le côté de la rue où il réside est moins bien nettoyé que le côté opposé. Il soumet qu’à chaque fois qu’il en a fait part à son arrondissement, au cours des cinq dernières années, il a constaté une amélioration mais pour quelques semaines seulement; mais que rapidement, la situation redevenait comme avant.
L’intervention de l’Ombudsman de Montréal a permis d’établir que le problème résultait de la façon dont l’horaire du dîner de l’opérateur du balai mécanique chargé de nettoyer cette rue était confectionné. Selon cet horaire, le nettoyage de la partie de rue en face de la résidence du citoyen était planifié tous les jeudis, entre 11h00 et midi alors que la période de repas de l’opérateur du balai mécanique concerné était de midi à 12h30. L’opérateur avait également droit de quitter un peu plus tôt, pour pouvoir se rendre à l’endroit où il dîne. Après son repas, l’opérateur reprenait le travail un peu plus loin sur la rue.
Le segment de rue où demeurait le citoyen était donc le dernier à devoir être nettoyé avant l’heure de dîner de l’opérateur et dès lors qu’il survenait un retard sur les opérations du matin, que ce soit en raison d’un bris du balai mécanique ou pour toute autre raison, l’opérateur pouvait ne pas avoir le temps de terminer sa « route de l’avant midi », avant d’aller dîner. L’opérateur devait aussi raccourcir l’heure de nettoyage allouée pour ce segment afin de se rendre à son lieu de repas. Au retour du dîner, le préposé commençait alors sa « route de l’après-midi » sur un nouveau segment, laissant ainsi la portion de rue du citoyen non nettoyée.
Avec l’Ombudsman de Montréal, l’arrondissement a modifié l’horaire de nettoyage de cette rue ainsi que l’horaire du dîner de l’opérateur, de façon à lui donner plus de flexibilité, face aux retards imprévus. Le nouvel horaire devrait permettre d’assurer une plus grande régularité dans le nettoyage de toute cette rue.